Durant ce premier semestre 2025, Radio Ondaine a accompagné des étudiants de Télécom Saint-Etienne en Bachelor 3 Communication et Design Digital. Nous vous invitons à écouter leurs productions, micro-trottoirs et interviews, du mardi 17 au vendredi 20 Juin et du mardi 24 au vendredi 27 Juin, à 10h et à 15h.
FREDRIC Agathe – BŒUF Gabin – INTERNICOLA Mathis
Note d’intention et résumé du micro trottoir
L’écologie et le développement durable
Dans le cadre de notre projet académique à Télécom Saint-Étienne, nous avons imaginé
trois webradios étudiantes fictives — Énergie Libre, Énergie Vive et FM Durable — afin de
porter un regard jeune et engagé sur des enjeux contemporains. Notre travail s’inscrit dans
une série de contenus produits pour Radio Ondaine autour de grandes thématiques
citoyennes. Pour notre groupe, le choix s’est naturellement porté sur l’écologie et le
développement durable, un sujet à la fois urgent, complexe et omniprésent.
Notre objectif avec ce micro-trottoir était double : mesurer la perception des citoyens sur
les énergies vertes et sonder leur niveau d’implication dans la transition écologique. Nous
avons construit une série de questions ouvertes, posées à un panel volontairement
diversifié en termes d’âge, de parcours et de sensibilités, afin de garantir un reflet fidèle et
nuancé des opinions.
Nous avons ensuite travaillé à un montage structuré : introduction, extraits des micro
trottoirs, voix off de transition, et conclusion. L’ambiance sonore a été pensée pour favoriser
l’écoute, sans alourdir le propos. Ce travail de terrain nous a permis non seulement de
mieux comprendre les représentations sociales autour de l’écologie, mais aussi de tester
notre capacité à produire un contenu radiophonique pertinent, pédagogique et vivant.
Résumé du micro-trottoir
Notre micro-trottoir interroge la perception des citoyens autour d’un sujet central : les
énergies vertes et leur rôle dans la transition écologique.
L’émission s’ouvre sur un dialogue entre les animateurs des trois webradios fictives :
Mathis Internicola pour Énergie Libre, Gabin Boeuf pour Énergie Vive et l’animatrice
principale représentant le collectif. Ensemble, ils posent le cadre de la discussion et
introduisent les extraits du micro-trottoir.
Les personnes interrogées expriment des définitions variables des énergies vertes, allant de
simples associations à l’écologie jusqu’à des descriptions plus précises (faible empreinte
carbone, durabilité, renouvelabilité). Beaucoup reconnaissent ne pas bien connaître les
notions, mais adhèrent à l’idée d’un objectif commun nécessaire.
Concernant l’importance des énergies renouvelables, le réchauffement climatique revient
comme motivation principale, mais les doutes persistent quant à l’efficacité réelle des
solutions actuelles. Une distinction est faite entre volonté et faisabilité, souvent freinée par
des enjeux politiques, économiques ou techniques.
Sur le plan individuel, les répondants évoquent des gestes écologiques du quotidien (tri,
transport, recyclage), souvent accompagnés d’un sentiment d’impuissance ou de
résignation. Certains déclarent ne pas se sentir impliqués, d’autres affirment que la
mobilisation citoyenne est essentielle.
La question du remplacement des énergies fossiles divise : beaucoup espèrent une
transition à terme, mais peu y croient à court terme. L’idéal d’une planète propre se heurte
à la réalité des intérêts économiques, des habitudes ancrées, et des lenteurs politiques.
Enfin, la position de la France suscite des avis contrastés : entre reconnaissance de certains
efforts (notamment le nucléaire) et frustration face aux résistances locales et au manque
d’ambition, le bilan est jugé mitigé. Le poids des lobbies et le manque de moyens sont
pointés comme principaux freins.
L’émission se conclut sur un appel à la discussion via les réseaux sociaux des webradios
étudiantes. Elle laisse transparaître une envie de changement, une lucidité sur les freins, et
une attente d’actions concrètes à tous les niveaux.
Interview de Philippe Audureau.
Note d’intention
Dans le cadre de notre projet académique à Télécom Saint-Étienne, nous avons imaginé
trois webradios étudiantes fictives — Énergie Libre, Énergie Vive et FM Durable — afin
d’explorer les enjeux contemporains liés à l’écologie et au développement durable. Après
avoir réalisé un micro-trottoir pour recueillir la parole des citoyens, nous avons souhaité
croiser ces perceptions avec un point de vue professionnel et institutionnel.
Nous avons donc interviewé Philippe Audureau, conseiller énergie chez ALEC 42, une
agence locale qui accompagne les particuliers et les entreprises dans la transition
énergétique. Cet échange nous a permis d’approfondir la question des énergies
renouvelables en entreprise, en abordant les solutions techniques, les freins rencontrés, les
dispositifs d’aides existants et les enjeux stratégiques.
L’interview, d’une vingtaine de minutes, a été structurée autour de questions préparées
collectivement. Nous avons veillé à proposer une écoute fluide et pédagogique, avec une
introduction engageante, une conclusion claire et un habillage sonore sobre. Ce contenu
vient compléter notre projet radiophonique étudiant en apportant un éclairage
professionnel et concret sur les pratiques et perspectives énergétiques actuelles.
Résumé de l’interview
Dans cette table ronde radiophonique, nous accueillons Philippe Audureau, conseiller
énergie chez ALEC 42 (Agence Locale de l’Énergie et du Climat de la Loire). Il y présente les
deux volets d’action de l’agence : Rénovation 42, pour les particuliers, et EDEL 42, pour les
entreprises.
Philippe propose une définition claire des énergies renouvelables, en citant les sources
principales : solaire, éolien, bois, géothermie et biogaz. Il insiste sur le fait qu’elles se
distinguent par leur renouvellement constant, contrairement aux énergies fossiles. Pour les
entreprises, les solutions les plus accessibles sont le photovoltaïque, les chaudières à bois
automatisées, et dans une moindre mesure la géothermie.
L’interview revient ensuite sur les freins à la transition : coûts initiaux élevés, visibilité à
moyen terme, taille ou secteur d’activité. Il souligne toutefois que des aides financières
existent, via l’ADEME, les collectivités, ou les fournisseurs d’énergie (certificats d’économies
d’énergie). ALEC 42 propose un accompagnement neutre et gratuit, sans vente ni affiliation
commerciale.
Philippe rappelle qu’une démarche de sobriété énergétique devrait précéder toute
installation : réaliser un état des lieux, réduire les consommations, puis investir. Il évoque
également le décret tertiaire, qui oblige certaines entreprises à réduire leur consommation
d’ici 2030 et 2050.
Il détaille le processus d’accompagnement, depuis le premier contact jusqu’au suivi sur
plusieurs années si nécessaire. L’agence intervient aussi bien sur de petits projets (comme
un salon de coiffure) que sur des projets industriels, toujours avec une analyse
personnalisée.
En conclusion, il insiste sur trois conseils clés pour les entreprises :
- S’informer auprès d’acteurs objectifs comme ALEC 42
- Anticiper ses consommations et renouvellements de contrat
- Mettre en place un suivi énergétique concret
L’interview se termine sur un message fort : les entreprises ont un rôle important à jouer
dans la transition énergétique, à condition qu’elles disposent des bonnes ressources, d’un
accompagnement adapté et d’une vraie volonté d’agir. ALEC 42 se positionne comme un
allié technique et stratégique pour les accompagner dans cette évolution.
Podcast micro-trottoir :
Podcast interview :
